Bétonnage,
destruction d'espaces naturels et de terres cultivables, prolifération
de centres commerciaux, atteinte à la bio-diversité,
risques dinondation, espèces protégées,
lutte contre le réchauffement climatique

La vie
bien remplie de Jean Fosset
On
connaît Jean Fosset pour les " Jardins d'Aristée
" mais durant sa vie, cet agronome avisé ne s'est
pas contenté de " cultiver son jardin ".
D'origine Biterroise, il est né à Tarbes où
son père occupait un emploi d'ingénieur.
Au
cours de sa formation d'agronomie à Toulouse, il s'est
passionné pour l'apiculture.
A
cette époque M. Schenck, Directeur de la station séricicole
avait créé à Ales des écoles saisonnières
d'apiculture et de sériciculture. Jean Fosset est venu
suivre ces cours et a travaillé à la station
pendant les quelques jours qui séparaient les deux
stages pour payer son hébergement.
L'heure
du service militaire ayant sonné, il s'est porté
volontaire pour partir en territoires extérieurs et
a été envoyé en Indochine.
A
son retour, il a eu l'heureuse surprise de recevoir un courrier
de M. Schenck qui lui proposait un emploi. Il passera 43 ans
de sa vie entre la station séricicole et l'INRA.
"
Au tout début, j'étais chargé de créer
un arborétum de muriers dans le cadre de la recherche
sur les maladies du ver à soie. 38 espèces différentes
ont été plantées et étudiées
sur le terrain de 4ha acheté par l'INRA à St
Christol. La station était à Ales, j'étais
seul sur St Christol."
Plus
tard, sous la direction de M. Vago, l'INRA a pris son essor
à St Christol. Il ne s'agissait plus de ver à
soie mais de recherche appliquée sur les maladies des
insectes. " 80 personnes travaillaient dans ce laboratoire
dont 20 scientifiques. M. Vago, membre de l'Académie
des Sciences, était mondialement connu pour ses recherches
de pathologie comparée.
Pour
les stagiaires venus du monde entier, St Christol était
" la Mecque de la pathologie des invertébrés
".
Midi
ibre / Publié
le 21/01/2014 à 09:06 , mis à jour le 23/01/2014
à 12:00


La
même image avec une meilleure définition

Entre interview
de M. Jean Fosset et découverte du jardin d'Aristée.
Partez à la découverte de cette belle aventure.
La
protection de la biodiversité n'est elle pas notre
priorité ?
La
Mairie de Saint-Christol-les-Alès doit faire valoir
son droit de préemption.
Non à
la destruction d'un arboretum riche de plus de 400 espèces
d'arbres et de 200 plantes vivaces.

Cliquez
sur cette image pour la suite de ces plus de 600 variètès
d'arbres et de plantes vivaces.
La valeur
du travail singulier réalisé par Jean Fosset
est inestimable

Midi Libre / Publié le 13/01/2020 à 05:07 ,
mis à jour à 05:13

Les parcelles cadastrales de la succession de Jean Fosset
Le
jardin d'Aristée n° 48 / 5 803 m²
49 / 1 668 m²
50 / 2 545 m²
53 / 1 339 m²
Total
11 355 m²
Après
avoir rencontré les personnes mobilisées
et la commune, force est de constater que, malheureusement,
ce terrain privé n'a pas fait l'objet d'une
préemption de la commune. Ce terrain, en zone
U, malgré le grand intérêt qu'il
revêt, ne fait pas partie de l'inventaire des
espaces naturels sensibles départementaux ce
qui aurait pu motiver une intervention du Département.
Là l'échelon politique d'intervention
serait donc la commune au titre de l'aménagement
de son territoire.
Geneviève
BLANC le 4/12/2020
Vice présidente déléguée
à l'environnement et à la prévention
des risques / Conseillère générale
du canton d'Alès 1
Je viens
de vérifier. La liste des parcelles que vous
me communiquez ne se trouve pas dans la zone de préemption
ENS sur la commune de Saint Christol les Alès.
Ce qui signifie que le Département n'a pas
été, et ne sera pas consulté
lors de la vente de ces parcelles. Les notaires n'ayant
pas juridiquement le devoir de nous communiquer une
Déclaration d'Intention d'Aliéner.
Notre pouvoir
d'intervention sur ce projet ne peut donc pas utiliser
le droit de préemption ENS.
Service
de l'Attractivité et Patrimoine Naturel du
Conseil Général du GARD
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