Article L541-3



 

 

En construction



Mots clés


Code de l'Environnement

Gestion des déchets miniers


 


 

Code de l'environnement

Version en vigueur au 02 février 2021



ReplierPartie législative (Articles L110-1 à L713-9)
ReplierLivre V : Prévention des pollutions, des risques et des nuisances (Articles L511-1 à L597-46)
ReplierTitre IV : Déchets (Articles L541-1 à L542-14)
ReplierChapitre Ier : Prévention et gestion des déchets (Articles L541-1 à L541-50)
Section 1 : Dispositions générales (Articles L541-1 à L541-8)


Article L541-3

Modifié par LOI n°2020-105 du 10 février 2020 - art. 106
Modifié par LOI n°2020-105 du 10 février 2020 - art. 93
Modifié par LOI n°2020-105 du 10 février 2020 - art. 94

I.-Lorsque des déchets sont abandonnés, déposés ou gérés contrairement aux prescriptions du présent chapitre et des règlements pris pour leur application, à l'exception des prescriptions prévues au I de l'article L. 541-21-2-3, l'autorité titulaire du pouvoir de police compétente avise le producteur ou détenteur de déchets des faits qui lui sont reprochés ainsi que des sanctions qu'il encourt et, après l'avoir informé de la possibilité de présenter ses observations, écrites ou orales, dans un délai de dix jours, le cas échéant assisté par un conseil ou représenté par un mandataire de son choix, peut lui ordonner le paiement d'une amende au plus égale à 15 000 € et le mettre en demeure d'effectuer les opérations nécessaires au respect de cette réglementation dans un délai déterminé.

Au terme de cette procédure, si la personne concernée n'a pas obtempéré à cette injonction dans le délai imparti par la mise en demeure, l'autorité titulaire du pouvoir de police compétente peut, par une décision motivée qui indique les voies et délais de recours :

1° L'obliger à consigner entre les mains d'un comptable public une somme correspondant au montant des mesures prescrites, laquelle est restituée au fur et à mesure de l'exécution de ces mesures.

Cette somme bénéficie d'un privilège de même rang que celui prévu à l'article 1920 du code général des impôts. Il est procédé à son recouvrement comme en matière de créances de l'Etat étrangères à l'impôt et au domaine. Le comptable peut engager la procédure de saisie administrative à tiers détenteur prévue à l'article L. 262 du livre des procédures fiscales.

L'opposition à l'état exécutoire pris en application d'une mesure de consignation ordonnée par l'autorité administrative devant le juge administratif n'a pas de caractère suspensif ;

2° Faire procéder d'office, en lieu et place de la personne mise en demeure et à ses frais, à l'exécution des mesures prescrites. Les sommes consignées en application du 1° peuvent être utilisées pour régler les dépenses ainsi engagées ;

3° Suspendre le fonctionnement des installations et ouvrages, la réalisation des travaux et des opérations, ou l'exercice des activités qui sont à l'origine des infractions constatées jusqu'à l'exécution complète des mesures imposées et prendre les mesures conservatoires nécessaires, aux frais de la personne mise en demeure ;

4° Ordonner le versement d'une astreinte journalière au plus égale à 1 500 € courant à compter d'une date fixée par la décision jusqu'à ce qu'il ait été satisfait aux mesures prescrites par la mise en demeure. Le montant maximal de l'astreinte mise en recouvrement ne peut être supérieur au montant maximal de l'amende applicable pour l'infraction considérée ;

5° Ordonner le paiement d'une amende au plus égale à 150 000 €. La décision mentionne le délai de paiement de l'amende et ses modalités. L'amende ne peut être prononcée plus d'un an à compter de la constatation des manquements.

L'exécution des travaux ordonnés d'office peut être confiée par le ministre chargé de l'environnement à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ou à un autre établissement public compétent. Les sommes consignées leur sont alors reversées à leur demande.

II.-En cas d'urgence, l'autorité titulaire du pouvoir de police compétente fixe les mesures nécessaires pour prévenir les dangers graves et imminents pour la santé, la sécurité publique ou l'environnement.

III.-Est réputé abandon tout acte tendant, sous le couvert d'une cession à titre gratuit ou onéreux, à soustraire son auteur aux prescriptions du présent chapitre et des règlements pris pour son application.

IV.-Lorsque l'exploitant d'une installation de traitement de déchets fait l'objet d'une mesure de consignation en application du présent article ou de l'article L. 171-8, il ne peut obtenir d'autorisation pour exploiter une autre installation de traitement de déchets avant d'avoir versé la somme consignée.

V.-Si le producteur ou le détenteur des déchets ne peut être identifié ou s'il est insolvable, l'Etat peut, avec le concours financier éventuel des collectivités territoriales, confier la gestion des déchets et la remise en état du site pollué par ces déchets à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ou à un autre établissement public compétent.

VI.-Les amendes administratives et l'astreinte journalière mentionnées au I sont recouvrées au bénéfice :

1° De la commune, lorsque l'autorité titulaire du pouvoir de police compétente mentionnée au même I est le maire ;

2° Du groupement de collectivités, lorsque l'autorité titulaire du pouvoir de police compétente mentionnée audit I est le président d'un groupement de collectivités, en application de l'article L. 5211-9-2 du code général des collectivités territoriales ;

3° De la collectivité de Saint-Martin, lorsque l'autorité titulaire du pouvoir de police compétente mentionnée au I du présent article est le président du conseil territorial de Saint-Martin.

 









Umicore et l’ancien site minier de St-Félix-de-Pallières: remise en état et protection du site

L’activité minière à Saint-Félix-de-Pallières a débuté au 19ème siècle en vue d’exploiter un sous-sol riche en zinc et en métaux dérivés. Le Gard est une région qui bénéficie naturellement des zones d’un environnement géologique à forte teneur en arsenic, plomb, antimoine et cadmium. Le début de l’exploitation minière dans la région date d’ailleurs de l’époque romaine.

En 1913, la concession minière est reprise par la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne, intégrée plus tard à Umicore. Les métaux extraits sont utilisés pour produire du zinc raffiné permettant notamment de protéger l’acier contre la corrosion (clôtures, équipement routier,…) et des
matériaux de construction tels que des gouttières, des éléments de toiture et de bardages.

C’est en 1971, soit près de 60 ans plus tard, qu’Umicore décide de fermer les mines de Saint-Félix-de-Pallières, pour des raisons économiques.

A la suite de l’ouverture de la procédure de renonciation à concessions, Umicore a réalisé les travaux de remise en état du site et de protection de la zone sensible (digue à stériles), conformément aux exigences des pouvoirs publics. La renonciation à concession a été acceptée par l’Etat français en 2005.

Depuis l’arrêt définitif des travaux miniers, Umicore n’a jamais quitté la région et surveille très régulièrement l’état de ses parcelles, et plus particulièrement celle sur laquelle est située l’ancienne digue à stériles (surveillance et entretien régulier par une entreprise locale, production de rapports de visite, travaux
d’aménagements si nécessaire).

Des travaux supplémentaires sont-ils prévus sur la zone dite « de la digue à stériles » ?

En coopération avec l’Etat, Umicore a entamé en 2016 des travaux pour maintenir et améliorer le confinement des résidus de laverie de la digue, propriété du groupe (recouvrement des zones érodées, végétalisation, travaux sur les enrochements pour interdire les accès, etc.).

En décembre 2016, un cahier des charges a été élaboré conjointement avec la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DREAL), en accord avec le Préfet, en vue de réaliser une nouvelle étude géotechnique approfondie, qu’Umicore avait accepté de prendre à sa
charge, en intégralité. Cette étude devrait permettre de formuler des recommandations de travaux pour améliorer encore un peu plus la gestion de la digue
.

Les associations de riverains sont régulièrement informées de l’avancement de ces travaux.

L’entreprise est toujours restée sur place et est en dialogue régulier avec les autorités locales quarante ans après la fin de l’exploitation minière. Différentes consultations publiques ont été menées et plusieurs sessions d’informations ont été organisées à l’époque des travaux liés à la procédure de
renonciation aux titres miniers avec le concours de la sous-préfecture.

Depuis 2016, les autorités publiques ont mis en place un Comité de suivi et d’information (CSI) sur le site de la Croix-de-Pallières réunissant l’ensemble des parties prenantes, y compris les associations de riverains. Umicore a ainsi participé à toutes ces réunions, sans exceptions. Ces réunions visent à
informer la population locale des différentes initiatives en cours par les autorités.

Sous supervision de la DREAL, Umicore entreprend également des travaux de panneautage sur certaines zones à risques en vue d’informer les éventuels promeneurs sur ces terrains.

Arrêtés adressés par la Préfecture Gard à l’encontre d’Umicore France, fin novembre 2018

Umicore France est le destinataire de 5 arrêtés pris fin novembre 2018.

Umicore a toujours favorisé une discussion ouverte et constructive avec l'Etat ainsi que toutes les parties concernées dans le dossier relatif aux anciennes activités minières sur le site de Saint Félix de Pallières. Umicore prend note de la décision de l'Etat d'adopter des arrêtés à son encontre. Umicore
considère que ces arrêtés sont sans fondement. Umicore n'a dès lors pas d'autre choix que de faire valoir ses droits devant les juridictions compétentes.

Umicore procède d’ores et déjà à des travaux de remise en état du confinement de la digue, seul site dont elle est restée propriétaire, qui est localisé sur le territoire de la commune de Thoiras. Des réunions avec les services de la Préfecture sont régulièrement prévues à ce sujet.

Sur base d’une nouvelle étude Géoderis, commandité par la DREAL Occitanie et publiée en juillet 2019, Umicore a, en date du 21 octobre 2019, communiqué à la Préfecture sa volonté d’étudier les recommandations de Géoderis appliquées aux autres sites faisant l’objet d’un arrêté. En qualité
d’acteur parmi d’autres du passé minier de la zone, Umicore entend participer à la réflexion pour la définition et la mise en oeuvre de solutions techniques au droit des zones où a été identifiée la nécessité de prendre des mesures de gestion.

L’étude Géodéris a conclu à l’absence de nécessité de mesures de gestion dans le secteur situé au sud du puits n°1 sur le territoire de la commune de Saint-Félix-de-Pallières, ce qui a conduit la Préfecture à abroger l’arrêté concernant ce secteur.

Géodéris a néanmoins préconisé des mesures de gestion dans les secteurs des haldes de la mine

Joseph, du dépôt de l’Issart et des haldes du GFA. Umicore France a mandaté un bureau d’études spécialisé pour définir la faisabilité technico-économique de ces mesures. Un premier résultat de cette étude a été présenté à la Préfecture fin novembre 2019 dans le respect des délais imposés. Ces résultats sont en cours d’étude par les autorités. Selon leurs conclusions et en tenant compte des procédures en cours devant les juridictions compétents, Umicore annoncera les mesures susceptibles d’être définies afin de satisfaire les intérêts de tous.

Source : UMICORE




 



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Source : Préfecture du Gard / Mise en oeuvre de l'article L541-3 du code de l'environnement










Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.adhca.com, Email: adhca@live.fr