Le loup a 
                fait son apparition dans l'Hérault
              Le "canis lupus", naturellement revenu dans les années 
                1990 par l'Italie et concentré dans le sud-est, a vu sa 
                population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ.
                
                L a préfecture de l'Hérault a confirmé mercredi 
                10 février 2015 la présence du loup dans le département 
                et prévoit de renforcer le dispositif de suivi du mammifère."La 
                présence du loup dans l'Hérault a été 
                officialisée sur le massif du Caroux-Espinouse avec plusieurs 
                indices confirmés entre les mois de juillet et novembre 
                2015" au cours d'une réunion, mardi 9 février 
                en sous-préfecture de Lodève, du comité de 
                veille loup, indique la préfecture dans un communiqué. 
                Les éleveurs concernés par les quatre attaques de 
                troupeaux relevées fin 2015 sur les Hauts Cantons, dans 
                la forêt de Somail, le plateau du Larzac et des monts de 
                l'Espinouse, seront indemnisés "dans la mesure où 
                la responsabilité du loup n'a pas pu être écartée", 
                précise la préfecture.
              38 personnes formées 
                pour relever les indices de présence du loup.
              Le comité de veille, installé début 2015 
                pour surveiller une éventuelle présence de l'animal, 
                évolue en comité de suivi, "qui se réunira 
                autant que nécessaire, pour assurer la transparence de 
                l'information". Les autorités prévoient, en 
                2016, de "renforcer la communication et l'information notamment 
                à destination du monde agricole" et de mettre en place 
                "des mesures de protection en mobilisant les crédits 
                disponibles du Plan national d'action loup".
              "A ce stade, il n'est pas envisagé de définir 
                des zones d'action afin d'intervenir sur la population lupine", 
                prévient la préfecture. "38 personnes référentes 
                capables de relever les indices de présence du loup" 
                ont été formées l'an passé dans le 
                cadre d'actions "menées pour anticiper l'arrivée 
                du loup et les possibles dommages qu'il pourrait occasionner sur 
                des troupeaux domestiques", ajoute le communiqué. 
              
               "Canis lupus"
              Le "canis lupus", naturellement revenu dans les années 
                1990 par l'Italie et concentré dans le sud-est, a vu sa 
                population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ, 
                avec un léger recul entre 2014 et 2015, selon les estimations 
                de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. En 2015, 
                près de 9 000 bêtes, essentiellement des ovins, tuées 
                par le loup ont fait l'objet d'une indemnisation dans l'Hexagone.
              Ce chiffre marque une légère augmentation par rapport 
                à 2014 (8 768). Pour réduire les dommages sur les 
                troupeaux, le gouvernement avait autorisé entre juin 2015 
                et juin 2016 l'abattage de 36 loups, avec des règles assouplies 
                par rapport aux années précédentes. Mi-janvier, 
                un arrêté autorisant l'abattage de 6 loups supplémentaires 
                d'ici juin a été pris par la ministre de l'Ecologie 
                Ségolène Royal.
                
                Courtoisie 
                Midi Libre et AFP
                
                
              
                
              
                Premières traces d'un loup dans l'Hérault
              Le loup est présent dans la région depuis 1998. 
                C'est la première fois qu'on le repère dans l'Hérault. 
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                Une cellule de veille a été constituée dans 
                le département pour prévenir l'installation de l'espèce 
                (présente depuis 1998 en région) et les dégâts 
                qu'elle pourrait occasionner aux troupeaux.
              Les premières traces de présence de loups en Languedoc-Roussillon 
                ont été repérées en 1998 dans les 
                Pyrénées-Orientales, six ans après l'arrivée 
                du prédateur en provenance d'Italie par le massif alpin, 
                dans le parc du Mercantour. Si aucune meute n'est constituée 
                à ce jour, l'implantation très aléatoire 
                du loup a aussi été constatée en Lozère 
                et dans l'Aude. Et pour la première fois, un "indice 
                de passage" a été relevé dans l'Hérault.
               
              Un mouflon tué 
                dans le Caroux
              C'était en mars dernier. Un cadavre de mouflon a été 
                découvert dans le Caroux au nord de Béziers. "Les 
                spécialistes ont conclu que le loup était très 
                certainement à l'origine de cette attaque", explique 
                Fabien Brochiero, responsable de l'unité forêt-chasse 
                de la Direction départementale des territoires et de la 
                mer (DDTM) de l'Hérault. Même s'il n'y a pas eu de 
                confirmation formelle, cette incursion sur le territoire héraultais 
                a conduit les services de l'Etat à réunir cette 
                semaine le premier "comité de veille loup", une 
                cellule réunissant des établissements publics, la 
                Chambre d'agriculture et des organisations agricoles, des associations 
                de protection de l'environnement, la fédération 
                des chasseurs mais aussi des experts techniques et des représentants 
                locaux. "L'objectif est surtout de dédramatiser la 
                situation, d'expliquer quelle est cette espèce, quels dégâts 
                elle peut provoquer et comment s'en prémunir", souligne 
                Fabien Brochiero.
              La première action du comité de veille a donc été 
                de mettre en place un réseau de personnes formées 
                pour détecter les indices de présence du loup. Il 
                s'agit d'un réseau de référents capables 
                d'identifier de façon certaine cette présence dans 
                un délai très court et d'enclencher une chaîne 
                d'information. Deuxième décision : "analyser 
                la vulnérabilité des élevages du secteur". 
                Le comité devra repérer les exploitations où 
                les troupeaux restent dehors la nuit, ne sont pas gardés 
                où ne sont pas systématiquement rentrés à 
                la bergerie. Enfin, le comité de veille dressera une liste 
                des mesures de protection adaptées aux troupeaux (mise 
                en place de parcs de protection, chiens de troupeaux...). "On 
                n'en est pas là", précise néanmoins 
                Fabien Brochiero.
               
              Pas de quoi crier 
                au loup
              Toutes ces mesures existent déjà dans un cadre 
                national d'action qui a été décliné 
                dans les départements de la région. Des attaques 
                de troupeaux ont déjà eu lieu en Lozère et 
                dans l'Aude, près du Razès, en zone non montagneuse, 
                entre l'Ariège et Limoux. Des tirs contre les loups ont 
                d'ailleurs été autorisés l'année dernière 
                dans ces départements malgré leur statut d'espèce 
                protégée. La plupart du temps, une attaque de loup 
                sur un élevage ne se traduit que par une indemnisation 
                de l'éleveur.
              Fabien Brochiero se veut rassurant. "Le loup est une espèce 
                colonisatrice. Elle est passée par l'hérault, elle 
                repassera par l'Hérault", prévient-il. Mais 
                cette présence peut tout à fait passer inaperçue, 
                le loup pouvant occasionner des dégâts ponctuels 
                sur la faune sauvage, dans le cadre d'une prédation naturelle, 
                sans pour autant s'attaquer aux élevages. Selon le responsable 
                de la DDTM 34, cette attaque de mouflon constatée en mars 
                dernier reste "anecdotique".
              Le premier bilan d'étape de la cellule de veille loup 
                n'a d'ailleurs été fixé que pour la fin de 
                l'année voire début 2016. "S'il s'avérait 
                que le loup s'est installé entre temps dans l'hérault, 
                nous nous réunirons plus souvent", souligne néanmoins 
                Fabien Brochiero.
              La 
                Marqeillaise Marine Desseigne vendredi 16 janvier 2015
                
                
              
               
              
                
                Une cellule de veille a été constituée dans 
                le département de l'Hérault pour prévenir 
                l'installation de l'espèce (présente depuis 1998 
                en région) et les dégâts qu'elle pourrait 
                occasionner aux troupeaux. 
              La première action du comité de veille 
                a donc été de mettre en place un réseau de 
                personnes formées pour détecter les indices de présence 
                du loup. Il s'agit d'un réseau de référents 
                capables d'identifier de façon certaine cette présence 
                dans un délai très court et d'enclencher une chaîne 
                d'information. Deuxième décision : "analyser 
                la vulnérabilité des élevages du secteur". 
                Le comité devra repérer les exploitations où 
                les troupeaux restent dehors la nuit, ne sont pas gardés 
                où ne sont pas systématiquement rentrés à 
                la bergerie. Enfin, le comité de veille dressera une liste 
                des mesures de protection adaptées aux troupeaux (mise 
                en place de parcs de protection, chiens de troupeaux...). 
              "L'objectif est surtout de dédramatiser 
                la situation, d'expliquer quelle est cette espèce, quels 
                dégâts elle peut provoquer et comment s'en prémunir", 
                souligne Fabien Brochiero.
              La première action du comité de veille 
                a donc été de mettre en place un réseau de 
                personnes formées pour détecter les indices de présence 
                du loup. Il s'agit d'un réseau de référents 
                capables d'identifier de façon certaine cette présence 
                dans un délai très court et d'enclencher une chaîne 
                d'information. Deuxième décision : "analyser 
                la vulnérabilité des élevages du secteur". 
                Le comité devra repérer les exploitations où 
                les troupeaux restent dehors la nuit, ne sont pas gardés 
                où ne sont pas systématiquement rentrés à 
                la bergerie. Enfin, le comité de veille dressera une liste 
                des mesures de protection adaptées aux troupeaux (mise 
                en place de parcs de protection, chiens de troupeaux...).