Le loup dans l'Hérault

 


 

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Les pièces jointes : observations visuelles, poils, excéments, constats de domages sur les troupeaux, sur les animaux domestiques, pièges photographiques, autorisation de tir de défense...

 

L'intégralité du document

Voici quelques exemples des fiches, matière première qui permet d'établir les statistiques de l'OFB








Certaines de ces documents sont de trés mauvaise qualité graphique

Cliquez sur ce lien pour accéder aux fiches transmises par la DDTM de l'Hérault


 

 





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Un arrêté de tir de défense renforcée é été pris par la préfecture de l'Hérault suite à de nombreuses attaques de brebis, alors qu'on ne dénombre que quatre spécimens de loups dans le département et une quinzaine en Occitanie

Publié le 02/07/2022 à 18:13 , mis à jour à 18:13

Le préfet de l'Hérault autorise de nouveaux tirs de défense contre les loups
Conformément à la loi, le préfet de l'Hérault vient de signer une autorisation de tir de défense renforcée sur les loups. Quatre individus ont été repérés dans les secteurs du Carroux, du Somail et du Larzac. Le préfet explique qu'il a "conscience que c'est une espèce protégée sur le plan international", mais rappelle "le droit des éleveurs à vivre de leur métier et l'importance du pastoralisme sur notre territoire".

NON aux tirs de loups dans l'Hérault !

Le 24 juin, le préfet de l'Hérault a donné son feu vert pour des "tirs renforcés" contre des loups qui seraient responsables d'attaques de brebis dans une zone décrétée comme "difficilement protégeable", dans le nord-est du département.


L'ASPAS dénonce une fois de plus la manie de l'État de miser sur l'abattage plutôt que l'anticipation et la cohabitation, de surcroît à l'encontre d'une espèce protégée qui recolonise naturellement les territoires d'où l'homme les avait une première fois exterminés, et dont les effectifs sont très faibles dans ce département (4 individus seulement officiellement présents). Il se pourrait même que ces abattages laissent orphelins des louveteaux en ce début d'été, une femelle ayant été identifiée !
Alors que de nombreux éleveurs en France s'adaptent à la présence des grands prédateurs, en s'aidant notamment de chiens de protection, une petite minorité n'accepte toujours pas le retour inéluctable des loups, et obtiennent des autorités le droit de tirer sur une espèce pourtant strictement protégée au niveau européen…
Plus choquant encore : la zone est décrétée comme "difficilement protégeable" (ZDP) non pas pour des raisons topographiques, mais en raison de la densité des troupeaux de brebis… Pas de place pour la nature sur le plateau des moutons ! Surtout que ces ZDP permettent aux éleveurs qui subissent des prédations de demander des "tirs de défense renforcés" (maximum 10 chasseurs, équipés de lunettes à visée thermique…), sans même justifier de protéger leurs troupeaux ; c'est le cas pour l'éleveur en question, qui préfère se passer de patous…
Avec de telles garanties, il n'est pas étonnant que certains éleveurs comptent sur les indemnisations plutôt que les aides à la protection*… La faute en partie à l'État qui préfère s'acheter la paix sociale à court terme, plutôt que de travailler à l'apaisement sur le long terme. Les loups sont pourtant de retour, et ils sont là pour rester : (ré)apprenons donc à cohabiter !
contact presse : presse@aspas-nature.org

 


 

Avis n° 20194350 pour l'Hérault

 

Conctats d'indice de présence du loup 2018




















Lisez ce document...

 

Arrêté 19-096

portant d'élimination d'une zone difficilement protégable au sien d'un front de colonisation du loup dans le sud ouest du Massif central, Aveyron, Tarn, Hérault, Lozère,

Cet arrêté vient en application de l’article 37 de l’arrêté du 19 février 2018 fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup.







2018








Indices 2015



Le loup a fait son apparition dans l'Hérault

Le "canis lupus", naturellement revenu dans les années 1990 par l'Italie et concentré dans le sud-est, a vu sa population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ.

L a préfecture de l'Hérault a confirmé mercredi 10 février 2015 la présence du loup dans le département et prévoit de renforcer le dispositif de suivi du mammifère."La présence du loup dans l'Hérault a été officialisée sur le massif du Caroux-Espinouse avec plusieurs indices confirmés entre les mois de juillet et novembre 2015" au cours d'une réunion, mardi 9 février en sous-préfecture de Lodève, du comité de veille loup, indique la préfecture dans un communiqué. Les éleveurs concernés par les quatre attaques de troupeaux relevées fin 2015 sur les Hauts Cantons, dans la forêt de Somail, le plateau du Larzac et des monts de l'Espinouse, seront indemnisés "dans la mesure où la responsabilité du loup n'a pas pu être écartée", précise la préfecture.

38 personnes formées pour relever les indices de présence du loup.

Le comité de veille, installé début 2015 pour surveiller une éventuelle présence de l'animal, évolue en comité de suivi, "qui se réunira autant que nécessaire, pour assurer la transparence de l'information". Les autorités prévoient, en 2016, de "renforcer la communication et l'information notamment à destination du monde agricole" et de mettre en place "des mesures de protection en mobilisant les crédits disponibles du Plan national d'action loup".

"A ce stade, il n'est pas envisagé de définir des zones d'action afin d'intervenir sur la population lupine", prévient la préfecture. "38 personnes référentes capables de relever les indices de présence du loup" ont été formées l'an passé dans le cadre d'actions "menées pour anticiper l'arrivée du loup et les possibles dommages qu'il pourrait occasionner sur des troupeaux domestiques", ajoute le communiqué.

"Canis lupus"

Le "canis lupus", naturellement revenu dans les années 1990 par l'Italie et concentré dans le sud-est, a vu sa population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ, avec un léger recul entre 2014 et 2015, selon les estimations de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. En 2015, près de 9 000 bêtes, essentiellement des ovins, tuées par le loup ont fait l'objet d'une indemnisation dans l'Hexagone.

Ce chiffre marque une légère augmentation par rapport à 2014 (8 768). Pour réduire les dommages sur les troupeaux, le gouvernement avait autorisé entre juin 2015 et juin 2016 l'abattage de 36 loups, avec des règles assouplies par rapport aux années précédentes. Mi-janvier, un arrêté autorisant l'abattage de 6 loups supplémentaires d'ici juin a été pris par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.

Courtoisie Midi Libre et AFP


 


Premières traces d'un loup dans l'Hérault

Le loup est présent dans la région depuis 1998. C'est la première fois qu'on le repère dans l'Hérault. dr L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise
Une cellule de veille a été constituée dans le département pour prévenir l'installation de l'espèce (présente depuis 1998 en région) et les dégâts qu'elle pourrait occasionner aux troupeaux.

Les premières traces de présence de loups en Languedoc-Roussillon ont été repérées en 1998 dans les Pyrénées-Orientales, six ans après l'arrivée du prédateur en provenance d'Italie par le massif alpin, dans le parc du Mercantour. Si aucune meute n'est constituée à ce jour, l'implantation très aléatoire du loup a aussi été constatée en Lozère et dans l'Aude. Et pour la première fois, un "indice de passage" a été relevé dans l'Hérault.

Un mouflon tué dans le Caroux

C'était en mars dernier. Un cadavre de mouflon a été découvert dans le Caroux au nord de Béziers. "Les spécialistes ont conclu que le loup était très certainement à l'origine de cette attaque", explique Fabien Brochiero, responsable de l'unité forêt-chasse de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de l'Hérault. Même s'il n'y a pas eu de confirmation formelle, cette incursion sur le territoire héraultais a conduit les services de l'Etat à réunir cette semaine le premier "comité de veille loup", une cellule réunissant des établissements publics, la Chambre d'agriculture et des organisations agricoles, des associations de protection de l'environnement, la fédération des chasseurs mais aussi des experts techniques et des représentants locaux. "L'objectif est surtout de dédramatiser la situation, d'expliquer quelle est cette espèce, quels dégâts elle peut provoquer et comment s'en prémunir", souligne Fabien Brochiero.

La première action du comité de veille a donc été de mettre en place un réseau de personnes formées pour détecter les indices de présence du loup. Il s'agit d'un réseau de référents capables d'identifier de façon certaine cette présence dans un délai très court et d'enclencher une chaîne d'information. Deuxième décision : "analyser la vulnérabilité des élevages du secteur". Le comité devra repérer les exploitations où les troupeaux restent dehors la nuit, ne sont pas gardés où ne sont pas systématiquement rentrés à la bergerie. Enfin, le comité de veille dressera une liste des mesures de protection adaptées aux troupeaux (mise en place de parcs de protection, chiens de troupeaux...). "On n'en est pas là", précise néanmoins Fabien Brochiero.

Pas de quoi crier au loup

Toutes ces mesures existent déjà dans un cadre national d'action qui a été décliné dans les départements de la région. Des attaques de troupeaux ont déjà eu lieu en Lozère et dans l'Aude, près du Razès, en zone non montagneuse, entre l'Ariège et Limoux. Des tirs contre les loups ont d'ailleurs été autorisés l'année dernière dans ces départements malgré leur statut d'espèce protégée. La plupart du temps, une attaque de loup sur un élevage ne se traduit que par une indemnisation de l'éleveur.

Fabien Brochiero se veut rassurant. "Le loup est une espèce colonisatrice. Elle est passée par l'hérault, elle repassera par l'Hérault", prévient-il. Mais cette présence peut tout à fait passer inaperçue, le loup pouvant occasionner des dégâts ponctuels sur la faune sauvage, dans le cadre d'une prédation naturelle, sans pour autant s'attaquer aux élevages. Selon le responsable de la DDTM 34, cette attaque de mouflon constatée en mars dernier reste "anecdotique".

Le premier bilan d'étape de la cellule de veille loup n'a d'ailleurs été fixé que pour la fin de l'année voire début 2016. "S'il s'avérait que le loup s'est installé entre temps dans l'hérault, nous nous réunirons plus souvent", souligne néanmoins Fabien Brochiero.

La Marqeillaise Marine Desseigne vendredi 16 janvier 2015


 



Une cellule de veille a été constituée dans le département de l'Hérault pour prévenir l'installation de l'espèce (présente depuis 1998 en région) et les dégâts qu'elle pourrait occasionner aux troupeaux.

La première action du comité de veille a donc été de mettre en place un réseau de personnes formées pour détecter les indices de présence du loup. Il s'agit d'un réseau de référents capables d'identifier de façon certaine cette présence dans un délai très court et d'enclencher une chaîne d'information. Deuxième décision : "analyser la vulnérabilité des élevages du secteur". Le comité devra repérer les exploitations où les troupeaux restent dehors la nuit, ne sont pas gardés où ne sont pas systématiquement rentrés à la bergerie. Enfin, le comité de veille dressera une liste des mesures de protection adaptées aux troupeaux (mise en place de parcs de protection, chiens de troupeaux...).

"L'objectif est surtout de dédramatiser la situation, d'expliquer quelle est cette espèce, quels dégâts elle peut provoquer et comment s'en prémunir", souligne Fabien Brochiero.

La première action du comité de veille a donc été de mettre en place un réseau de personnes formées pour détecter les indices de présence du loup. Il s'agit d'un réseau de référents capables d'identifier de façon certaine cette présence dans un délai très court et d'enclencher une chaîne d'information. Deuxième décision : "analyser la vulnérabilité des élevages du secteur". Le comité devra repérer les exploitations où les troupeaux restent dehors la nuit, ne sont pas gardés où ne sont pas systématiquement rentrés à la bergerie. Enfin, le comité de veille dressera une liste des mesures de protection adaptées aux troupeaux (mise en place de parcs de protection, chiens de troupeaux...).




Plusieurs indices de présence ont été relevés sur le massif du Caroux-Espinouse entre les mois de juillet et de novembre 2015. Ce n’est que maintenant que la présence est officiellement confirmée que les éleveurs pourront bénéficier des aides nécessaires pour la mise en place des mesures de protection.

Quatre attaques de troupeaux avaient eu lieu fin 2015 sur les Hauts Cantons, dans la forêt de Somail, le plateau du Larzac et des monts de l'Espinouse. Les éleveurs seront indemnisés dans la mesure où la responsabilité du loup n'a pas pu être écartée.

Déjà des prédations sur un mouflon en mars 2014 laissaient penser au passage d'un loup dans l'Hérault. Le 28 mars 2014, des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage découvraient dans le massif du Caroux, la carcasse d'un mouflon portant des traces de prédation. Cet indice classé comme " loup probable " et la présence du loup dans les départements voisins (Aude, Lozère et Pyrénées-Orientales) avaient déclenché la formation d'un comité départemental loup. À présent ce comité de veille évolue en comité de suivi.

France Nature Environnement


 


LPO et le loup dans l’Hérault

Pour la LPO, le retour naturel du loup, espèce protégée, est un signe positif de l'amélioration fonctionnelle et biologique de nombreux secteurs de nos territoires.

La réinstallation progressive du loup et la dynamique biologique de sa population sont des éléments durables que la société doit prendre en compte, y compris dans les conséquences et impacts induits sur les activités humaines, de façon à créer les conditions d'une coexistence loup / homme pérenne.

L'objectif de la LPO est la présence pérenne du loup via la mise en place d'une politique de conservation favorable, incluant le soutien à un pastoralisme durable.

La LPO demande :

- un engagement clair de l'Etat qui doit énoncer les conditions pour une présence pérenne du loup. Seul un portage politique assumé par l'Etat d'une nécessaire logique de compromis sera de nature à créer les conditions de la coexistence loup / homme ;

- la généralisation de l'emploi de moyens de protection, dûment déployés, et renforcés par la conduite d'expérimentations concernant les clôtures et des dispositifs d'effarouchement ;

- que la présence du loup (ainsi que des autres grands prédateurs) soit intégrée dans les politiques de régulation des ongulés sauvages pour sa contribution à l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ;

- que la possibilité de destructions d'individus soit un moyen ponctuel ressortant du cadre dérogatoire et non une fin ;

- la poursuite de la distinction entre tir de défense, tir de défense renforcé et tir de destruction ;

- l’instauration de cellules de crise pour les éleveurs dont les troupeaux ont été victimes d’attaques de loups, afin de les accompagner

- à l’Etat de ne pas indemniser les dégâts et de ne pas autoriser de tirs létaux du loup lorsque les troupeaux sont non ou pas assez protégés et d'affirmer une position extrêmement ferme contre les destructions illégales de loups.

La LPO est opposée :

- à la mise en place d'une politique de régulation du loup (au regard du stade de développement de l'espèce) ;

- à tout dispositif d'autorisation de tir de loup en chasse "ordinaire" et au prolongement des autorisations de tir en l'absence des troupeaux ;

- aux propositions de création de secteurs d'exclusion et de "zonages".

- aux autorisations de tirs dans les zones "cœur" des parcs nationaux, les réserves naturelles nationales et les réserves biologiques intégrales de l'ONF.

La LPO est favorable :

- à une gestion adaptative permettant la mise en œuvre de mesures adaptées et conditionnées aux contextes territoriaux.

- à l'existence et au bon fonctionnement d'instances de dialogue au niveau national et au niveau local. L'Etat doit en assumer le bon fonctionnement ainsi que la mise à disposition dans les meilleurs délais de toutes les données existantes.

http://herault.lpo.fr/loup/





Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu Email: adhca@live.fr


 












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