La génétique et le loup


 

 

En élaboration




Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs

Jean Jaurès



 

Mots clés : loup hybride, un chien errant, analyses génétique, ADN, de la crotte à l'ADN


 

 

Hybrides du loup et du chien

 

 


Le croisement entre le loup et sa forme domestique, le chien, s'est probablement produit à plusieurs reprises au cours de l'histoire de la domestication du chien et se produit encore avec une intensité variable dans plusieurs parties de l'aire de répartition du loup. En tant que type d'hybridation anthropique, l'hybridation entre le loup et le chien n'est pas un processus évolutif naturel dans lequel les hybrides devraient faire l'objet de mesures de conservation. Au contraire, en tant que menace pour l'intégrité génétique des populations de loups, l'hybridation entre le loup et le chien est une question de conservation très préoccupante et devrait être traitée par des plans et des outils de gestion appropriés.
En Europe, l'hybridation a été détectée dans plusieurs pays, par exemple en Norvège, en Lettonie, en Estonie, en Bulgarie, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Grèce, en Slovénie et en Serbie. Il convient toutefois de noter que les estimations de l'introgression de gènes de chiens dans la population de loups sauvages reposent sur une diversité d'approches et de protocoles expérimentaux associés à celles-ci. Alors que dans plusieurs cas, les croisements n'ont donné lieu qu'à une ou quelques portées d'hybrides dans des zones restreintes, dans d'autres cas, l'introgression de gènes de chiens dans la population de loups sauvages s'est avérée être répartie sur des zones importantes, bien qu'à des degrés divers (de 5,6 % en Galice, Espagne, à plus de 60 % dans la province de Grosseto, Italie). De même, des taux élevés d'introgression ont été constatés dans le nord des Apennins alors que seuls de rares cas d'hybridation ont été constatés dans la population de loups alpins (de la France aux Alpes centrales orientales). Cependant, le taux d'hybridation rapporté ailleurs est d'environ 5 à 10 % (Leonard et al., 2011). L'hybridation se produit principalement entre chiens mâles et loups femelles. L'inverse peut également se produire dans de rares cas. Le nombre élevé de chiens errants dans diverses régions, notamment dans les régions méditerranéennes, offre de nombreuses possibilités de rencontres entre loups et chiens. Les connaissances sur l'écologie des hybrides du loup et du chien vivant à l'état sauvage sont insuffisantes, mais rien ne prouve, chez les hybrides, une réduction de l'adaptation individuelle, de la dispersion, de la réussite de la reproduction, de la modification du comportement ou de la viabilité de la population.
La gestion de l'hybridation du loup et du chien est un problème épineux pour les autorités gouvernementales car elle pose plusieurs défis importants.
a) Le statut taxonomique d'un hybride

Les chiens descendent des loups par domestication, et tous deux appartiennent à la même entité taxonomique, l'espèce Canis lupus. Les chiens sont parfois identifiés par le qualificatif de sous-espèce Canis lupus familiaris. Il ne fait guère de doute que les hybrides conservent le nom de Canis lupus. Le statut juridique des hybrides
b) Le statut juridique des hybrides

Contrairement aux chiens dont la survie dépend normalement des soins et des ressources assurés par l'homme, les hybrides ont une vie indépendante et viable en tant qu'animaux sauvages. Dès lors, ils seraient considérés par de nombreuses législations nationales comme équivalents à la
faune sauvage et gérés selon les mêmes règles. Si les hybrides étaient considérés comme des chiens, ils relèveraient des lois nationales sur les animaux domestiques. En tout état de cause, il semble utile que les hybrides du loup et du chien bénéficient du "même statut juridique que les loups aux yeux des chasseurs et du public, afin de combler une faille potentielle dans la mise à mort irrégulière de loups" [déclaration de soutien politique sur l'hybridation produite par la Large Carnivore Initiative for Europe et annexée aux Guidelines for population-level management plans of large carnivores (Linnell et al., 2008)]. En effet, si les hybrides devaient être considérés comme juridiquement non protégés par les lois nationales, il pourrait en résulter une augmentation des mises à mort accidentelles de loups, étant donné la difficulté de distinguer les hybrides des loups génétiquement "purs" sur la seule base des caractéristiques morphologiques. Cela pourrait entraîner non seulement des mises à mort accidentelles mais aussi des abattages intentionnels, le statut non protégé des hybrides pouvant être utilisé comme couverture pour tuer de véritables loups. Les autorités de gestion sont encouragées à veiller à ce que les hybrides soient couverts clairement et sans ambiguïté par leur législation nationale en tant que faune sauvage ou animaux domestiques.
c) Possibilités de réponse en matière de gestion

La réponse la plus appropriée en matière de gestion dépendra du niveau global estimé d'introgression et du fait que l'introgression soit limitée à des zones restreintes et à quelques meutes ou qu'elle soit généralisée à de grandes zones et/ou à la plupart des meutes. Par exemple, une introgression limitée peut ne pas constituer une menace sérieuse si elle est restée stable au fil des générations. Une hybridation importante et généralisée (essaim d'hybrides) peut poser un problème insoluble, même s'il est souhaitable de réduire le flux actuel et futur de gènes domestiques dans la population de loups. Une prévalence élevée mais localisée pourrait néanmoins être traitée par des actions ciblées visant à neutraliser la reproduction des hybrides (par élimination physique ou stérilisation). Bien que plusieurs réserves aient été émises quant à la difficulté et à l'efficacité de l'élimination des hybrides pour contrôler les faibles niveaux d'introgression généralisée, cette intervention peut s'avérer utile lorsque l'hybridation n'est pas généralisée et que son application est soutenue par la recherche appliquée, le suivi et un cadre de gestion adaptative.
L'éventail des outils de gestion est large, et l'utilité de chaque outil dépend des objectifs. Il est fortement recommandé de traiter l'hybridation au moyen d'un plan spécifique au niveau national, ou éventuellement au niveau de la population, dans lequel les objectifs, les protocoles et les critères sont pleinement décrits et justifiés. Un éventail d'actions préventives, proactives et réactives devra être établi et décrit. Le plan comprendra probablement des dispositions visant à:

1) mettre en place un effort de collaboration internationale impliquant tous les laboratoires de génétique, afin de convenir d'une approche commune pour définir les seuils et les procédures d'identification des hybrides, et pour partager les fréquences alléliques des populations de référence;

2) approuver un ensemble de guides stratégiques pour étudier et surveiller la propagation et la prévalence de l'hybridation et de l'introgression génétique des chiens dans la population de loups;

3) définir les zones où différents outils de gestion sont appropriés en fonction des niveaux et des schémas de prévalence des hybrides, de l'absence d'intervention à l'élimination active des individus hybrides. En définitive, le contexte social pourrait influer sur les zones de gestion et les actions choisies;

4) mettre en place des équipes (et des procédures) d'urgence chargées, le cas échéant, de retirer les hybrides du chien et du loup de la nature ou de les capturer/stériliser/relâcher. La recommandation nº 173 (2014) de la Convention de Berne est pleinement approuvée par la Commission européenne et elle indique, entre autres, que: "dans l'intérêt d'une sauvegarde efficace du loup, il faut veiller à ce que l'élimination de tout hybride du chien et du loup soit exclusivement réalisée sous le contrôle du gouvernement". Il semble que cela ne puisse se faire qu'en interdisant la mise à mort des hybrides dans le cadre de la législation nationale, en faisant seulement une exception pour les agences gouvernementales ou leurs agents désignés. La recommandation invite les parties à: "veiller à ce que l'élimination des hybrides du loup et du chien soit réalisée sous le contrôle du gouvernement et uniquement après confirmation par les agents de l'État et/ou par des scientifiques se fondant sur leurs caractéristiques génétiques et/ou morphologiques qu'il s'agit bien d'hybrides. Cette

élimination doit uniquement être confiée aux organismes auxquels les autorités compétentes délèguent cette responsabilité, tout en veillant à ce qu'elle ne compromette pas le statut de sauvegarde des loups"; "adopter les mesures nécessaires pour empêcher que des loups soient tués intentionnellement ou par erreur comme étant des hybrides du loup et du chien. Cela s'applique sans préjudice de l'élimination prudente, sous contrôle du gouvernement et par les organismes auxquels les autorités compétentes délèguent cette responsabilité";
5) approuver un plan national de contrôle des chiens en liberté (sauvages, errants ou appartenant à des personnes qui les laissent se promener librement) et interdire la détention de loups et d'hybrides du loup et du chien comme animaux de compagnie; mettre en place des campagnes de sensibilisation en faveur du contrôle des chiens sauvages et en liberté dans les aires de répartition des loups.

 






 

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L’ADN environnemental :
un nouvel outil pour espionner les espèces sauvages


Publié le 26.05.20
Par Paul Castagné, Garance Castino

L’ADN environnemental (ADNe) est une technique de pointe, de plus en plus utilisée au cours de ces dernières années. Elle consiste principalement en l’identification d’espèces à partir de l'ADN qu'elles laissent dans leur environnement. Cette méthode s’appuie sur des techniques classiques de biologie moléculaire (PCR, séquençage…). Bien qu’il existe de nombreuses limites, l’ADNe est utilisé dans des domaines variés allant de la génomique à l’écologie, en passant par la paléobiologie et l’évolution.

Lisez la suite...






 

LE RETOUR DU LOUP EN FRANCE : DES CIRCONSTANCES MAL ÉLUCIDÉES ET UN MANQUE TOTAL DE TRANSPARENCE / page 13

DES REINTRODUCTIONS ARTIFICIELLES NE SONT PAS A EXCLURE / page 19
Problème controversé s'il en est, la question du retour naturel ou de la réintroduction du loup en France a suscité l'attention toute particulière de la commission. Celle-ci a entendu la plupart des scientifiques les plus renommés sur la question. Elle a également entendu les arguments des défenseurs de la thèse de la réintroduction, principalement la chambre d'agriculture des Alpes-Maritimes qui, en réponse au document du ministère de l'environnement de 1996 " Premiers éléments d'enquête sur le retour du loup dans les Alpes françaises " qui tentait de démontrer un retour naturel, avait fourni un travail détaillé et très documenté soulignant les imprécisions, les incertitudes de la version officielle et concluait à la probable réintroduction du loup.

Il est probable que des lâchers clandestins de loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit possible de le prouver.

ASSEMBLÉE NATIONALE / RAPPORT DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L'EXERCICE enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 2 mai 2003

 







Tamaskan, Husky sibérien, Esquimau canadien, Utonagan ou encore Berger allemand, de nombreuses races de chiens affichent en effet une ressemblance physique frappante avec le loup. Sans parler du chien-loup américain (Wolfdog), le chien-loup tchécoslovaque et le chien-loup de Saarlos, tous issus de croisements entre le loup et le chien. Des études ont révélé que la similitude génétique entre chien et loup.

Le loup est-il un mythe ou un fantasme ?

Comment différencier un loup hybride, un chien errant et un loup de race pure ?

 

On trouve dans les cellules animales, donc dans celles du loup, par exemple, deux types d'ADN : de l'ADN dans le noyau de la cellule que l'on appelle l'ADN nucléaire. Transmis par les deux parents, il permet de reconnaître l'individu et d'identifier son sexe. Il ne faut pas le confondre avec l'ADN mitochondrial, qui est un tout petit fragment d'ADN très particulier, car il est présent à de très nombreuses copies par cellule, ce qui le rend plus facile à étudier. Quand on ne parvient pas à étudier de l'ADN nucléaire, souvent, on arrive à étudier l'ADN mitochondrial. Celui-ci permet d'identifier l'espèce et la lignée. Ce sont donc deux caractéristiques bien différentes / page 30

Trois questions principales ont été posées au laboratoire Taberlet : la première concernait l'origine des loups du Mercantour ; la seconde était de savoir s'il était possible d'identifier l'espèce et la lignée à partir d'indices collectés sur le terrain ; la troisième était de savoir s'il était possible d'identifier les individus et leur sexe à partir d'indices collectés sur le terrain.

Reste toujours le problème des hybrides potentiels : Il faut signaler que l'ADN mitochondrial pose un problème car comme il n'est transmis que par les femelles, si l'on a un croisement entre une louve et un chien, l'hybride sera identifié comme étant un loup, dès lors que sa mère est un loup. C'est une des limites de la méthode. / page 30

Afin de dissiper ces soupçons et que la confiance soit rétablie, il serait bienvenu, comme cela a été plusieurs fois suggéré, que des tests en aveugle soient pratiqués régulièrement et que les résultats soient comparés à ceux de laboratoires étrangers.

ASSEMBLÉE NATIONALE / RAPPORT DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L'EXERCICE enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 2 mai 2003, les conclusions faites par cette commission perdurent.



 

 

Les analyses génétiques font-elles l'objet d'une méthodologie scientifiquement incontestable ?

Nous avons obtenu trois analyses génétiques transmises par l'ONCFS. Seul Forgen, à ce jour, a émis un avis sur l'une de ces 3 analyses : " nous n'utilisons pas le même protocole "...Est-ce que le protocole suvi par Antagène est scientifiquement accéptable ?

Pourquoi ne pas établir un tronc commun de démarche à suivre ?

Pourquoi ne pas soumettre à plusieurs laboratoires, une série de d'échantillons, dans les mêmes conditions, et procéder à des analyses ?

Le Plan loup, la recherche, l'INRA, le CNRS, l'OFB, l'ONCFS, le CEFE, le CGAAER, DREAL, les DDT et DDTM, le Ministère de l'Ecologie, le SELMET, SupAgro, le CERPAM, et autres, se garde bien de prendre position ou de communiquer ou se prononcer sur la génétique du loup. Ne jouent-ils pas à un jeu pervers et dangereux ?

Une opacité délibérée, un déni de démocratie, les responsables administratifs de l'environnement ont choisi le secret

L'article L124-4 du code de l'environnement prévoit que l'autorité publique peut rejeter une demande d'information relative à l'environnement dont la consultation ou la communication pourrait porter atteinte à la protection de l'environnement auquel elle se rapporte, un tel refus de communication ne peut être opposé qu'après avoir apprécié l'intérêt que présenterait, à l'inverse, cette communication.

Les fonctionnaires de l'administration française se plient à une obligation de réserve et ne peuvent communiquer certaines informations."
Les droits et les obligations - 06/09/2013 - https://www.fonction-publique.gouv.fr/droits-et-obligations

 

 

Où sont la démocratie et le bon fonctionnement de l'Etat quand une décision d'une telle importance, qui a profondément bouleversé la vie de plusieurs départements français, est le fait d'une petite technostructure qui ne rend de comptes à personne ? / page 37

Les responsables administratifs de l'environnement ont choisi le secret face au retour annoncé du prédateur. Ce refus d'associer les élus et les éleveurs à un évènement qui allait les affecter profondément explique en grande partie les difficultés rencontrées sur ce dossier par la suite.

Une opacité délibérée est a l'origine des difficultés rencontrées aujourd'hui
a.- la politique du parc du Mercantour et de la direction de la protection de la nature : un déni de démocratie / page 34

ASSEMBLÉE NATIONALE / RAPPORT DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L'EXERCICE enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 2 mai 2003, les conclusions faites par cette commission perdurent.


Ne font-ils pas un boulevard aux hypothèses les plus improbables et insensées ?







Les communications faites par les services de l'Etat, (Dreal ,MTES, MAA, MNHN, ONCFS, OFB, DRAAF, DDTs, DDTMs) sont-elles tendancieuses et emprise d'un parti pris.

Malgré 5 avis de la CADA, n°202184452, n°20190909, n°20194350, n° 20191672, n°20194383, la communication de l'OFB ou ONCFS ne permet pas de donner une réponse claire sur l'origine génétique des loups en France.
La Loi est-elle respectée ?

Et si cette manipulation n'était pas un aveu : le loup est-il vraiment un loup ou comme certains prétendent un chien hérrant, ou une hyène, comme il était communément désigné, avant d'avoir été exterminé avant les années 1950 ?

Nous exigeons la tranparence sur les communication relative au loup, en particulier sur la génétique du loup.

Depuis 2018, l'Association Causses-Cévennes d'action citoyenne a sollicité à la communication, à Monsieur Directeur général de l’ONCFS, dans le respect du Code de l’Environnement, (article L.124-1, L124-2 et L124-3), et des Lois en vigueur :

- Les résultats des analyse génétique réalisée à la demande des services de l'état présentées sous une forme didactique.

- Les comptes administratifs et les comptes de gestion du Plan Loup et Dreal ,MTES, MAA, MNHN, ONCFS, OFB, DRAAF, DDTs, DDTMs.

L'ONCFS, Dreal, le Ministère de la transition écologique et solidaire, le Ministère de l'Agriculture, le Ministère de la Transition Ecologique et du Développement Durable, l'Office Français de la Biodiversité, Le MNHN, le Préfet de région Auvergne Rhône Alpes, les DDTs et DDTMs respectent-ils les Avis de la CADA n°20184452, n°20190909, n°20194350, n° 20191672, n°20194383 en continuation.




Pourquoi ne pas parler de transparence ?

A l'heure où la fracture entre monde urbain et monde rural est exacerbée et où, malgré la méconnaissance fréquente de l'ensemble des enjeux, les acteurs expriment des positions très tranchées, l'idée d'engager un vrai dialogue sociétal semble pertinente. Il pourrait prendre la forme d’une conférence citoyenne qui serait de nature à aider à légitimer les décisions à prendre sur un sujet complexe et sensible.(conclusion de ce rapport en continuation).

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Comment l'ONCFS peut affirmer que le loup est venu naturellement d'Italie ?

 

Bonjour M. Rutten,

Suite au courrier que nous adresse la CADA (cf pj courrier en date du 10 février dernier), nous vous redisons que nous n’avons pas mieux que ce que nous avons mis en ligne : c’est-à-dire un tableau avec tous les résultats sur chaque marqueur, pour chaque échantillon. Cf mon mail du 25/09/2019 en pj. Vous m’aviez déjà téléphoné avant même votre demande écrite, je vous avais expliqué longuement la même chose.

Nous vous avons redit cela encore par écrit, avec copie à la CADA. Cf le courrier du 28/11/2019 en pj.

Notre Direction financière vous a envoyé les CCTP-CCAP-AE du marché d’analyses génétiques, qui expliquent que notre prestataire doit nous rendre un tableau exel regroupant tous les résultats, c’est celui que nous avons mis en ligne, et non pas un rapport pour chaque analyse. Cf le courrier du /12/2019 en pj.

Nous publions tous nos résultats, nous ne pouvons pas inventer des résultats qui n’existent pas, sur le motif que vous les souhaitez.

Bien cordialement,

vendredi 21 février 2020

GUINOT-GHESTEM Murielle
Chef de l’unité Prédateurs Animaux déprédateurs et Exotiques (UPADE)
Direction de la Recherche et de l’Appui scientifique (DRAS)

 

 

 










 




La CADA relève, que le loup fait partie de la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire national, qui a été établie par arrêté du 23 avril 2007, pris en application des dispositions des articles L411-1 et suivants du code de l’environnement. Elle estime, dans ces conditions, que les documents demandés, qui concerne un loup, doivent être regardés, au sens des dispositions précitées, comme comportant des informations environnementales, soumises au droit d'accès prévu par l’article L124-1 du code de l’environnement, sous réserve de la protection des intérêts énoncés au I de l’article L124-4 du même code, en particulier la protection de l'environnement auquel se rapportent ces informations.





Vous trouverez les résultats bruts ici :

Cliquez sur l'image pour accéder aux PDF et aux infos-bulles




Mercredi 25 septembre 2019 13:11
Bonjour M. Rutten,

Vous trouverez les résultats bruts ici :

https://www.loupfrance.fr/faible-taux-hybridation-retrospective-10-ans/

Cliquer en bas de page sur "rapport", télécharger ce rapport, l'ouvrir dans votre lecteur de .pdf, aller p. 15, et comme indiqué en bas de page, cliquer sur Affichage > Afficher / Masquer > Volets du navigateur > Pièces jointes.

Vous trouverez alors toutes nos données brutes.

Les échantillons identifiés "Lettre30..." sont du Gard. La lettre vous informe sur la nature de l'échantillon (F pour fécès, D pour dépouille, U
pour urine, S pour sang). Le numéro de session vous indique l'année de la session génétique.

Nous avons joint ainsi les résultats bruts à notre rapport pour nous assurer que le lecteur de ces résultats bruts en prendra connaissance en ayant lu notre rapport. En effet, celui-ci explique les précisions, détails et limites afférents à ce type de données.En espérant avoir répondu à votre demande,

LE-SUIVI-GENETIQUE-DES-LOUPS-EN-2018_201903(16)

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Suivrons une série de demandes d'informations complèmentaires

1246 échantillons ont été analysés ...

Nous aimerions pouvoir avoir les informations pour pouvoir interpréter correctement la ligne en bleu en tête des colonnes, voir la pièce jointe
Je suis sur que vous savez ce à quoi je me réfère
J'espère une réponse, je crois avoir été patient.

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GUINOT-GHESTEM Murielle <murielle.guinot-ghestem@ofb.gouv.fr>
Ven 21/08/2020 07:42


Bonjour M. Rutten,
Je n'ai rien à dire sur ces marqueurs. Ce sont simplement le nom des marqueurs. Ils ont été choisis par le prestataire, sur différents critères (reprise des marqueurs historiques, choix de marqueurs non redondants, choix de marqueurs discriminants pour l'espèce loup, pour l'identification d'individus et pour la mise en évidence d'hybridation, choix techniques pour que les marqueurs réagissent de façon indépendante et pour optimiser le nombre de plaques d'analyses…)
Je vous ai explicité les deux Améloméline car ces deux-là sont spécifiques pour identifier le sexe. Les autres ne sont pas forcément spécifiques de traits morphologiques, anatomiques, etc. C'est leur combinaison globale qui renseigne le résultat de l'analyse (combinaison de probabilités d'apparition d'allèles sur chaque marqueur).
Cordialement,

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Avant de quiter votre poste,

Merci de complèter avec des post-it ou info bulles pour les 22 marqueurs, les 4 derniers de la page 1 et jusqu'au 22, page 8

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Vous les avez à la suite.
Par ex la feuille 8 est la suite de la feuille 1.
A+

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Merci pour cette réponse. Vous écrivez : Tous les autres marqueurs à la suite (22 en tout. Donc 22 colonnes. Vous n'avez pas toutes les colonnes sur cette feuille). Merci de m'envoyer les documents intégraux des 1246 échantillons ont été analysés

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Voilà je crois que tout y est.
Si questions, le mieux est qu'on vous explique à l'oral. Vous pouvez appeler Nolwenn Drouet-Hoguet (ou solliciter un RDV par écrit au DG OFB, c'est mieux car ainsi on garde trace), cheffe d'équipe Loup-Lynx dans mon unité.
D'autant que je quitte mon poste au 1er septembre.
A bientôt,

GUINOT-GHESTEM Murielle

Chef de l'unité Prédateurs Animaux déprédateurs et Exotiques (UPADE)
Direction de la Recherche et de l'Appui scientifique (DRAS)

 

 

 

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Nous n'avons aucune informations sur les allèles N° 02-AHT111, 03-AHTk211, 04-FH2096, 05-CPH02, 06-FH2088, 07-C09.173, 08-CPH05, 09-FH2004, 10-CFX30371, 11-CXX279, 12-C09.250, 13-FH2161, 14-FH2140, 15-INU030, 16-FH2137, 17-FH2054, 18-C27.442, 19-Dbar1, 20- REN162C04, 21-PEZ17, 22-FH2010

Pourquoi ?


 

 

Demande de communication de documents administratifs

 

 






 

Ven 21/02/2020 15:03 / Bonjour M. Rutten,

Suite au courrier que nous adresse la CADA (cf pj courrier en date du 10 février dernier), nous vous redisons que nous n’avons pas mieux que ce que nous avons mis en ligne : c’est-à-dire un tableau avec tous les résultats sur chaque marqueur, pour chaque échantillon. Cf mon mail du 25/09/2019 en pj. Vous m’aviez déjà téléphoné avant même votre demande écrite, je vous avais expliqué longuement la même chose.

Nous vous avons redit cela encore par écrit, avec copie à la CADA. Cf le courrier du 28/11/2019 en pj.

Notre Direction financière vous a envoyé les CCTP-CCAP-AE du marché d’analyses génétiques, qui expliquent que notre prestataire doit nous rendre un tableau exel regroupant tous les résultats, c’est celui que nous avons mis en ligne, et non pas un rapport pour chaque analyse. Cf le courrier du /12/2019 en pj.

Nous publions tous nos résultats, nous ne pouvons pas inventer des résultats qui n’existent pas, sur le motif que vous les souhaitez.

Bien cordialement,

GUINOT-GHESTEM Murielle
Chef de l’unité Prédateurs Animaux déprédateurs et Exotiques (UPADE)
Direction de la Recherche et de l’Appui scientifique (DRAS)

 




 



 

1 avis et 2 conseils donnés en référence dans le courrier adressé à la CADA daté du 13 février 2020

 


 




 

Forgens versus ANATAGENE, MNHN, DREAL, MAA, DRAAF


Dans le cadre du suivi génétique de la population de loup assuré par l’ONCFS, le laboratoire Antagene a identifié, à partir d’échantillons de poils et d’urine recueillis sur le terrain en Lozère (48) par des correspondants du réseau de suivi « Loup-Lynx » au cours de l’hiver 2017-2018, deux loups possédant un haplotype différent de celui rencontré jusqu’alors en France chez des animaux en liberté.

Suite à l’annonce de cette détection par l’ONCFS le 29 juin 2018, des prélèvements sanguins ont été réalisés les 22 et 23 juillet sur 15 des 18 loups adultes présents dans l’enclos dit «scientifique» du parc du Gévaudan, d’une superficie de 12 ha, par une équipe constituée d’une vétérinaire, de pompiers professionnels ainsi que d’agents de la DDCSPP de Lozère et de l’ONCFS, en vue d’une étude d’assignation par le laboratoire Antagene.

Le 27 juillet 2018, à l’occasion d’une réunion avec des représentants d’organisations professionnelles agricoles qui s’est déroulée en préfecture de Lozère, le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes a accepté de confier cette étude d’assignation au laboratoire ForGen en plus du laboratoire Antagene, en demandant à chacun d’eux de signer au préalable une convention technique régissant les conditions de transport, de traitement et de conservation des échantillons ainsi que la transparence des résultats et de la méthode. Il a aussi décidé que la publication des travaux des deux laboratoires serait conjointe et que les deux laboratoires seraient invités à présenter leurs travaux au Conseil scientifique permanent du PNA, qui rapporterait ensuite devant le Groupe national loup.

 

Recours gracieux

 

 

Source : DREAL AUvergne Rhône Alpes





Le document...

et sa curieuse conclusion

 

Voici l'avis du Conseil scientifique du plan national d'actions sur le loup suite à de la réunion du 27 juillet 2018









Cliquez sur cette image pour accéder à ce rapport



 

 




Un document essentiel à lire...


 








Juillet 2018 nous avons demandé et obtenu la communication de ses analyse d'un loup balte.



Rapport-antagene / complet P48177001-U4817001, 16 pages



Rapport-antagene / P48177001-U4817001, 6 pages




Le document complet


 



Le marché public pour la conduite des analyses génétiques 2017




La suite...




Le document complèt...

Communiqué de presse - 13 septembre 2017 - (Pdf 68Ko)

Note technique - 13 septembre 2017 - L’hybridation entre chien et loup en France - (Pdf 87Ko)

Rapport d’ analyses génétiques chez le Loup (Canis lupus) - ANTAGENE - (Pdf - 304Ko)

Note - Loup hybride : éléments de réponse suite à la conférence du 22 novembre 2017



 

Diffusion des indices de présence collectés par le réseau

Dans ce rapport : LE SUIVI GENETIQUE DES LOUPS EN 2018, BILAN DE LA 1ERE ANNEE DE MISE EN OEUVRE DU NOUVEAU MARCHE PUBLIC, (diffusé en Avril 2019), en regardant attentivement les annexes, (suivre les idication en bas de page 15) et en accédant au Numéro de Flash Info Avril 2019,



L'intégralité de ce document, département par départements...tout le territoire, tout le pays.

tout est là, plus de 1246 (?) fiches d'indices de présence, département par département, et autant d'analyses génétiques du loup collectés par le réseau, pour toute la France, (suite à la publication de l'avis de la CADA du 18 avril 2019). analyses génétiques.

 


1246 échantillons ont été analysés parmi lesquels 486 reprofilages d’animaux déjà connus (passerelles) et 760 nouveaux échantillons lors des sessions courantes,
en voici un extrait...




 

 



Cliquez sur l'image pour accéder à ce document

 





Une excellente approche de ce sujet...



 

 

 


COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 3 JUILLET 2018


L’ONCFS est sous double tutelle des ministères en charge de l’Ecologie et de l’Agriculture

HYBRIDATION DE LA POPULATION DE LOUPS EN FRANCE :

L’ONCFS ASSUME LES MÉTHODES AVEC LESQUELLES IL TRAVAILLE

Depuis le retour du loup en France en 1992, l’Etat a chargé l’Office national de la chasse et de la faune sauvage d’assurer le suivi de la population sauvage. Ces travaux reposent sur la recherche d’indices de présence et de matériel biologique par les 3500 correspondants du réseau Loup-lynx et sur des analyses génétiques à partir des échantillons collectés. A cet effet, l’établissement public a sélectionné le laboratoire Antagene par un processus transparent d’appel d’offre au niveau européen.

Ce laboratoire est reconnu au niveau international sur la génétique des canidés et en particulier sur l’hybridation entre chien et loup. Un premier état des lieux des niveaux d’hybridation en France a été rendu public en septembre 2017 (voir le communiqué). Il confirme l’existence du phénomène d’hybridation à une fréquence faible (sur 120 échantillons exploités, 1,5% relèvent d’une hybridation récente, 6% correspondant à une hybridation plus ancienne). Ce faible taux est par ailleurs cohérent avec ce qui est observé dans d’autres pays européens.

Insatisfait des résultats obtenus par l’établissement public, un collectif d’éleveurs et d’élus a, depuis, mandaté le laboratoire allemand ForGen pour conduire d’autres analyses génétiques sur les loups au moyen de prélèvements sur les carcasses d’animaux domestiques victimes de prédations. Ces résultats (voir le dossier de presse du collectif) annonçaient que près de 80% des échantillons étaient inexploitables et que ceux restants montraient tous - selon ForGen - « un caractère hybride des animaux analysés ».

Il est ici essentiel de comparer la méthodologie choisie par les deux parties en présence : l’établissement public d’une part, et le collectif d’autre part, ne travaillent pas à partir du même type d’échantillons. L’ONCFS et Antagene travaillent à partir d’échantillons de fèces, d’urine, de poils, ou de prélèvements sur des cadavres de loups retrouvés morts ou tués dans le cadre des prélèvements autorisés. Le collectif réalise, lui, des prélèvements sur des carcasses d’animaux prédatés.

Cette approche peut compromettre de manière importante la fiabilité de l’analyse, le délai entre l’attaque et le prélèvement pouvant donner lieu à contamination par d’autres espèces. La seule exception concerne le loup tué lors d’un tir de défense sur la commune de Bayons (Alpes de Haute Provence), sur lequel des échantillons ont été prélevés tant par le collectif d’éleveurs et d’élus que par l’ONCFS.

Ces deux démarches parallèles aboutissent à des résultats divergents : côté ForGen, tous les échantillons analysés de façon conclusive seraient des loups hybrides non italo-alpins, alors que les résultats d’Antagene montrent moins de 2% d’hybrides de première génération et 100 % d’origine italo-alpine (mis à part un individu récemment identifié en Lozère : voir le communiqué). L’animal prélevé à Bayons ne fait pas exception. En effet, d’après le collectif L113 qui fait partie des mandants de ForGen cet individu serait un hybride de loup balte et de chien berger allemand (voir le post Facebook de L113) A ce stade aucune information détaillée n’est disponible sur ce résultat et sur la méthodologie que ce qui figure sur cette page Facebook.

De son côté, le laboratoire Antagene par la méthodologie déjà publiée (voir le communiqué) identifie un loup d’origine italo-alpine. Ce résultat a été communiqué au groupe national loup
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 3 JUILLET 2018
www.oncfs.gouv.fr
L’ONCFS est sous double tutelle des ministères en charge de l’Ecologie et de l’Agriculture
réuni le 7 mai 2018. Il sera repris dans la prochaine publication du réseau ONCFS Loup-lynx (qui sera disponible en libre téléchargement comme l’ensemble de ces bulletins à l’adresse suivante).

L’ONCFS rappelle que les résultats de tous les indices, y compris génétiques, collectés par ce réseau sont rendus publics via ses publications (voir par exemple les numéros 35 et 36).

Une clarification scientifique nécessaire : la confrontation des résultats

Dans un souci de transparence et d’apaisement du débat public, l’ONCFS a donc entrepris en début d’année une démarche de confrontation entre les deux laboratoires Antagene et ForGen pour investiguer conjointement les raisons de ces divergences. Après plusieurs mois d’échanges entre laboratoires, l’ONCFS fait le constat que le rapportage factuel des divergences de méthodes reste sans suite, et ce malgré les multiples relances de l’établissement public. Alors que l’ensemble des méthodes utilisées par le laboratoire Antagene a été précisément décrit dans son rapport disponible en ligne (voir le communiqué), l’ONCFS n’arrive pas à obtenir de description précise des méthodes d’analyse utilisées par ForGen, de telle sorte qu’il est impossible pour un autre laboratoire de les comprendre en détail et d’éventuellement les reproduire. De même, aucune description précise des résultats obtenus et des modalités d’interprétation n’a pu être obtenue.

Or, ces informations sont un prérequis indispensable à des échanges scientifiques constructifs pour expliquer les différences de résultats : en leur absence aucune analyse croisée, démarche pourtant envisagée dans le processus, ne pourrait apporter de clarté à la controverse actuelle. Outre la méthode de collecte des échantillons, sont en jeu les étapes des techniques moléculaires adaptées aux échantillons récoltés ainsi que les méthodes d’interprétation des résultats en passant par les outils logiciels.

Ainsi, le collectif a d’abord indiqué que ForGen ne travaillait pas sur l’ADN mitochondrial pour établir l’espèce et sa lignée (voir le bilan des analyses génétiques effectuées par ForGen) alors que c’est le standard dans la communauté scientifique nternationale (le « code barre » du vivant, voir ce lien pour plus d'information). Cependant, la récente communication sur la page Facebook du collectif L113 à propos du loup de Bayons (voir le post Facebook de L113) indique que, pour ce cas précis, une analyse mitochondriale a été réalisée. Il est même affirmé qu’il s’agit d’une analyse « commune à tous les laboratoires, en se référant à une base de données internationale », sans qu’on sache pourquoi elle n’a pas été jugée pertinente pour les précédentes analyses. On peut supposer toutefois que cela signifie que pour cette analyse ont été utilisées les séquences de référence d’identification des différentes espèces et lignées de canidés (y compris la lignée de loups italo-alpins) disponibles librement sur la base GenBank.

La phrase « Les analyses mitochondriales, comparées à la base de données internationale, l’ont confirmé en décelant dans sa lignée maternelle 5 types de chiens et 10 types de loups issus d’Eurasie (même d’Alaska) et un peu d’italien. » est particulièrement difficile à interpréter sans disposer de plus de détails sur les analyses pratiquées puisque l’ADN mitochondrial permet de caractériser certaines lignées et non d’identifier des croisements. En effet, l’hybridation ne peut être décelée que par une analyse fine de l’ADN hérité des deux parents (l’ADN nucléaire). Pour deux espèces extrêmement proches comme le loup et le chien (plus de 99% d’ADN commun), un panel de marqueurs permet d’assigner par une méthode statistique des combinaisons d’allèles caractéristiques des différentes populations susceptibles de se croiser (loups et chiens) et de leurs hybrides. La méthode d’interprétation et d’attribution des différentes combinaisons rencontrées utilisée par ForGen n’est pas disponible à un niveau de détail qui permette sa reproduction par un tiers.

L’ONCFS s’est efforcé d’obtenir du laboratoire ForGen une description précise et reproductible des méthodes employées et des résultats obtenus, conforme aux pratiques en vigueur dans la communauté scientifique internationale. Après six mois d’échanges infructueux, l’ONCFS se voit au regret de constater que ce laboratoire ne souhaite pas qu’il soit possible d’expliquer les divergences de résultat.

L’ONCFS poursuit en parallèle son travail de fond afin d’améliorer la connaissance de la présence du loup en France. Ce travail se place dans le cadre de la gouvernance du plan national d’action sur le loup et les activités d’élevage, associant toutes les parties prenantes. En particulier l’ONCFS se tient à la disposition du Conseil Scientifique de ce plan.

A l’instar du dernier bilan sur l’hybridation édité en ligne en 2017, l’ONCFS s’attache à produire avec Antagene un nouveau bilan actualisé sur les résultats des analyses génétiques récentes dans le courant de l’été. Ces données viendront éclairer la gestion et pourront contribuer à prendre les mesures nécessaires pour limiter le phénomène d’hybridation en nature, comme préconisé par la Convention de Berne.


CONTACTS PRESSE
David Gaillardon
Responsable communication
01 44 15 10 44david.gaillardon@oncfs.gouv.fr

Nirmala Séon-Massin
Directrice adjointe de la recherche et de l’expertise
01 30 46 60 46 / 06 42 95 46 02
nirmala.seon-massin@oncfs.gouv.fr

 

 

Au nom du collectif L113, Bruno Lecomte a présenté devant la Commission d'aménagement du territoire le problème de l'hybridation des loups, analyses génétiques à l'appui. Le collectif lance aujourd'hui un appel aux sénateurs en résumant les explications fournies.
Vidéo des explications pour le Sénat : https://youtu.be/SnVpA8tY0zg
Officiellement la colonisation des loups en France résulte de l'arrivée naturelle de loups italiens. Les autorités ont annoncé leur arrivée dans le Mercantour en 1992.Quelle est la particularité des loups italiens ? D'après les experts, ce sont pour la plupart des hybrides. Que s'est-il passé ?
Dans les années 70, la population de loups italiens était en déclin. On recensait moins d'une centaine d'individus sur la chaîne des Apennins. A la même époque, l'Italie comptait un million de chiens errants environ. La promiscuité de ces deux espèces a entraîné une hybridation des loups, phénomène remarqué dès les années 1980 et qui a fait l'objet d'une étude du biologiste Luigi Boitani en 2015. Son plan d'action de conservation du loup en Italie décrit un phénomène d'hybridation quasiment généralisé dans toute la péninsule italienne.
Hybrides contre loups purs
Les écologistes partisans de la conservation de la nature, en particulier l'UICN (union internationale de conservation de la nature) et la LCIE (Large carnivors initiative for Europe), ont dans un premier temps décidé de protéger les loups purs, non hybrides, conformément à leur idéologie. En témoignent leurs " Instructions pour les plans de gestion des niveaux de population pour les grands carnivores " de 2008 qui indiquent clairement que l'hybridation loups-chiens fait perdre les caractéristiques du loup pur.
Mais devant l'importance du phénomène d'hybridation, l'UICN a tenté par la suite d'inclure les hybrides dans les espèces à protéger strictement au même titre que les loups. En 2014, elle a fait rédiger une recommandation à la convention de Berne en ce sens. Ce durcissement de la Convention de Berne a provoqué une levée de boucliers chez les éleveurs qui se sont mobilisés. Sous la pression discrète de Ségolène Royal, la recommandation 173 à la Convention de Berne du 2014 a pris une toute autre tournure. Elle préconise finalement le repérage et l'élimination de tous les hybrides sous le contrôle du gouvernement. L'Etat est donc responsable de la gestion des loups hybrides qu'il doit éliminer pour préserver les véritables loups.
Il n'en reste pas moins que les prédations de loups ou d'hybrides n'ont cessé d'augmenter et de se répandre sur le territoire. Aujourd'hui, plus du tiers des départements est touchée, les prédateurs arrivent en plaine.
Devant l'inefficacité des mesures de protection imposées, l'expansion des dégâts, le comportement familier du loup ou pseudo-loup et sachant que les hybrides devaient être supprimés, des éleveurs ont décidé de faire analyser l'ADN des prédateurs prélevé sur les victimes. Objectif : déceler les hybrides pour les éliminer, ce que l'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) a toujours refusé. L'ONCFS reconnaît d'ailleurs par écrit (comité de veille sur le loup décembre 2017) que les analyses commanditées jusqu'en 2016 au laboratoire d'écologie alpine (LECA) dirigé par Pierre Taberlet, n'étaient pas destinées à la détermination et à la quantification des hybrides.
L' ADN à la portée de tous
Par chance, les analyses ADN ont fait un bon technologique ces dix dernières années et se sont banalisées. Les laboratoires privés spécialisés dans ces recherches se sont multipliés. Les éleveurs ont donc trouvé un laboratoire en Allemagne répondant aux qualités requises, le laboratoire FORGEN, expert en médecine légale et auprès des tribunaux allemands. De son côté l'ONCFS a laissé tomber le laboratoire de Pierre Taberlet pour conclure un marché de plus de 500 000 € avec le laboratoire ANTAGENE situé dans la région lyonnaise.
Avant de parler des résultats, quelques précisions :
1 - selon la convention de Washington, les canidés qui détiennent moins de 25 % de gênes de loups sont considérés comme des chiens, de 25 à 75 % de gènes de loups sont considérés comme étant des loups hybrides, et ceux qui détiennent plus de 75 % de gènes de loups sont considérés comme étant des loups purs.
2 - Il y a deux types d'analyses,
- les analyses mitochondriales qui ne portent que sur la lignée maternelle. L'hybridation est plus difficile à déceler car une seule lignée est analysée.
- Les analyses nucléaires. Celles-ci portent sur les deux lignées. La méthode est plus précise mais elle nécessite de bons marqueurs génétiques.
Résultats des analyses effectuées sur nos prélèvements en 2017 (lien internet)
Les analyses du laboratoire FORGEN effectuées à la demande des éleveurs révèlent que :
- Sur 127 prélèvements effectués sur des victimes (brebis, veaux, lamas, …) en prélevant la salive du loup ou de l'hybride, ou sur des-soit disant loups, seuls 20 échantillons ont pu être analysés correctement. Cela découle d'un problème de rodage. Il faut apprendre à prélever correctement la salive du prédateur et non le sang, savoir le conserver etc…
- Sur ces 20 prélèvements analysés correctement, tous provenaient d'hybrides.
- Ils ont aussi révélé que les loups inclus dans ces hybrides provenaient de Russie ou des pays Baltes y compris pour des prélèvements effectués dans le Sud de la France. On est loin du loup italien.
Ces résultats sont d'autant plus inquiétants que les frères et sœurs d'un loup hybride sont également hybrides, et que leurs descendants le seront également.
Le loup de Bayons est un cas d'espèce. Il a été tué le 1er décembre 2017 alors qu'il menaçait l'éleveur. Cet exemple met un terme à toutes les notes critiques formulées par l'ONCFS sur la méthode car :
- Le prélèvement a été effectué sur le canidé directement et non pas sur une brebis
- Il a été effectué devant des témoins maire, journalistes, éleveurs. (l'huissier de justice a été empêché à cause des précipitations neigeuses)
- Il y a eu une analyse nucléaire avec les marqueurs spécifiques du laboratoire allemand FORGEN
- Et une analyse mitochondriale qui est une analyse commune à tous les laboratoires, en se référant à une base de données internationale.
Le collectif d'éleveurs L113 a saisi le préfet de région par lettre recommandée avec copie aux ministères de l'agriculture et de la transition écologique, pour qu'il demande à l'ONCFS d'engager les analyses du loup de Bayons puisqu'il dispose des prélèvements du cadavre.
Début janvier nous avons reçu les résultats du laboratoire FORGEN. Le " loup " de Bayons est un hybride de loup balte et de chien berger allemand. Les analyses mitochondriales, comparées à la base de données internationale, l'ont confirmé en décelant dans sa lignée maternelle 5 types de chiens et 10 types de loups issus d'Eurasie (même d'Alaska) et un peu d'italien.
Au mois de mai, nous n'avons toujours aucun résultat des analyses commanditées par l'ONCFS alors que d'après le contrat de marché public signé entre l'ONCFS et ANTAGENE, ce laboratoire doit transmettre les résultats à l'ONCFS dans les 2 mois qui suivent la remise des échantillons. Pourquoi dans ces conditions l'ONCFS refuse-t-il toujours de communiquer les résultats des analyses d'échantillons envoyés en décembre ? On sait pourtant que la recherche des organismes publics (telles celles du Bureau de recherche géologique et minière), financée par des crédits publics, doit être restituée au public par des publications. Un marché de 395 370 euros (loup) et 131 790 euros (ours) par an ( PLUS D'UN DEMI MILLION D'EUROS non financé par des fonds de l'Union européenne ) ne permet pas d'obtenir un seul résultat dans les délais prévus par l'appel d'offre ?? Le collectif d'éleveurs L 113 attribue ce silence au manque de transparence de l'ONCFS sur la question des grands prédateurs et en particulier du loup.

Omerta et manipulations

Ce fait est révélateur. Il s'inscrit dans une longue de série d'autres faits que le collectif tient à faire connaître.
1 - Nous n'avons toujours pas obtenu la communication des 5000 analyses génétiques brutes qui ont été réalisées depuis 1996 et nous permettraient de comprendre le processus du retour des loups en France.
2 - Ce n'est qu'après la publication de nos premières analyses ADN en novembre 2017, montrant une forte proportion d'hybrides, que l'ONCFS a timidement reconnu l'existence de 7% d'hybrides en France, pas plus.
3 - A partir de ce moment, l'ONCFS a systématiquement dénigré la qualité des analyses réalisées par le laboratoire FORGEN pourtant officiellement reconnu Outre-Rhin, allant jusqu'à remettre en cause sa méthodologie alors que l'ONCFS se garde bien de publier la sienne.
La différence des taux d'hybridation annoncés par les laboratoires FORGEN (le nôtre) et ANTAGENE (celui de l'ONCFS) pourrait s'expliquer par la différence des bases de données servant de référence aux analyses ADN.
FORGEN dispose d'une importante base de données de chiens (700 races, dont 100 races européennes) avec 10 marqueurs spécifiques, et de bases de données de loups purs de diverses origines. Cependant, il lui manque des données sur le loup italien, ce qui ne lui permet pas d'affirmer la présence ou l'absence de loups italiens dans ses analyses nucléaires.
Du côté d'ANTAGENE, le nombre de chiens et les races n'ont jusqu'à présent pas été précisés dans les analyses réalisées avec leurs 22 marqueurs spécifiques. On ignore également si ce laboratoire possède une base de données de loups purs.
Par contre, nous savons que l'ONCFS a dès le début pris pour étalon le " loup du Mercantour " (déclaration de Pierre Taberlet, laboratoire LECA, 2003), une race qui n'existe pas et n'est donc pas répertoriée à l'échelon international. Nous nous interrogeons donc sur la validité des analyses réalisées à partir de cet étalon par le LECA dans le passé et nous aimerions savoir si cette fantaisie persiste aujourd'hui.
4 - La solution serait de confronter les échantillons témoins-référence, une pratique courante entre laboratoires et scientifiques, qui se fait généralement par mails. Cette confrontation permettrait de comprendre l'écart des résultats. Mais l'ONCFS y a opposé son veto, en se déclarant propriétaire exclusif des prélèvements et indices ainsi que des analyses, allant à l'encontre de toute démarche scientifique. Ceci explique que les deux laboratoires ne se soient encore jamais rencontrés. Ceci a été confirmé par la lettre de l'ONCFS du 23 février 2018 à notre avocat.
5 - Au niveau de la méthodologie, nous aimerions savoir si la pratique de Pierre Taberlet, d'exclure les échantillons qui ont présenté un résultat de chiens dans les analyses mitochondriales, (mais qui peut être un loup hybride) persiste toujours.
6 - Enfin, nous avons demandé en vain que les prédateurs abattus et les animaux prédatés fassent l'objet d'analyses en double, par les deux laboratoires. Nous n'avons toujours pas de réponse.
Dès le début, l'ONCFS a clairement pris position en faveur des hybrides, montrant ainsi que la protection du loup n'est pas l'objectif recherché. Puisqu'il est impossible de modifier la directive habitat ou la convention de Berne, le seul moyen de nous en sortir est d'appliquer la recommandation 173 de la convention de Berne, ce qui implique de repérer et d'éliminer les loups hybrides. Ceci permettra de diminuer drastiquement le nombre de " loups " en France, dont le coût pour la collectivité s'élève à 400 000€ par loup. (80 000€/an sur 5 ans pour indemnisations et moyens de protections). Sans compter le coût des analyses, ni le coût du personnel : ONCFS,DDT, DREAL, pour le suivi et études en tout genre.
Nous demandons aux sénateurs soucieux de préserver notre biodiversité, nos paysages, notre patrimoine et notre économie, de nous aider à faire respecter la loi.

Initiateur des analyses génétiques, le collectif L113 a réalisé le document présenté le 14 mars dernier devant la commission d'aménagement du territoire qui s'est penchée sur le loup.
Il est constitué d'éleveurs amateurs et professionnels, particuliers, chasseurs, élus, etc…
Les analyses génétiques ont été financées par le collectif L113, les associations Cercle 12 / Cercle 48, et Association des éleveurs et bergers du Vercors Drôme-Isère.
Nous avons eu le soutien financier d'autres associations, syndicats, particuliers, et collectivités. Ces dons nous aident à financer aussi les actions juridiques. Nous leur en sommes tous reconnaissants.

 




L'actualité


 



La transparence n'est toujours pas au rendez-vous !


Malgré l’importance et la reconnaissance juridique du droit à l’information en matière environnementale, nos multiples relances auprès de l’O.N.C.F.S. pour obtenir des renseignements complets et utilisables sur les caractéristiques génétiques des loups en France, sont restées vaines.


Pour pallier à ce manque de transparence entretenu depuis des années par les autorités publiques, et l’O.N.C.F.S. Eleveurs et élus ont dû, par leurs propres moyens, et en dépit des pressions exercées pour les en dissuader, recourir à des prélèvements sur les animaux domestiques tués ou blessés lors des attaques (ovins, bovins, équidés, camélidés,...),mais aussi sur des loups abattus légalement.

L'ONCFS accepte de confronter ses analyses génétiques à celles de L113. Des mois ont passés.
Les analyses (ADN (génome mitochondrial) du laboratoire Antagène doivent être communiquées afin d'être comparées avec celles du laboratoire Forgen ADN (nucléaire).

 










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L’hybridation du loup en France : Un phénomène très limité

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Antagene sort du bois



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Les analyses génétiques

 

 

 

 

 

En savoir plus sur le loup



 




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Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu Email: adhca@live.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 



 

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Le loup Index

 


 

Le loup en
Suisse

 



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Le collectif
L 113

 

Yann Souriau


ABEV

association des bergers et éleveurs du Vercors


PAN

Patres des Alpes du Nord


Cercle 48


Cercle 12



 

Que faire en cas d'attaque ?

 

Réaliser un prélèvement

 

Les constats de l'Oncfs

 

Réponses possibles de l'administration

 

Faire un recours

 

Ester en justice

 


 

Une base de données extraordinaire sur :

Le monde des Pyrénées

 

et le loup dans les
Pyrénées et en France

 


 

Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages

 

Convention de Berne

CONVENTION RELATIVE À LA
CONSERVATION DE LA VIE SAUVAGE
ET DU MILIEU NATUREL DE L'EUROPE

 

Recommandation n° 17 (1989) du comité permanent relative a la protection du loup (Canis Lupus)
en Europe

 

Commission d'enquête sur
la présence du loup en France
et l'exercice du pastoralisme en montagne


RAPPORT
FAIT
AU NOM DE LA COMMISSION D’ENQUETE SUR LES CONDITIONS
DE LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L’EXERCICE
DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE

 

RAPPORT
FAIT
AU NOM DE LA COMMISSION D’ENQUETE SUR LES CONDITIONS
DE LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L’EXERCICE
DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE (1)




 

IUCN